Aujourd’hui, c’est le deux septembre : c’est enfin le jour J, tant attendu par les journalistes et redouté par les mômes au nez plein de morve qui vont devoir lâcher leur doudou et les jupes de leur mère : C’EST LA RENTREE.

Eh bah moi, je vais pas en parler de la rentrée. Non, je vais parler du deux septembre.

Parce que le deux septembre, c’est vraiment une grosse arnaque : sous prétexte qu’on est plus en août, mois des vacances parentales et des dernières-glaces-sur-la-plage-pour-parfaire-le-bronzage-que-les-copines-vont-être-top-jalouses-en-rentrant, sous prétexte que comme c’est la rentrée (merde, j’en ai parlé) et que du coup on va plus traîner dehors, hein bande de loubards, sous prétexte que le quotidien reprend, en gros, il fait un temps de merde. Pouf, comme ça. Hier, il faisait beau et chaud, les oiseaux chantaient, tout ça ; aujourd’hui, les rues étaient pleines de feuilles mortes et de marrons, j’ai du mettre une veste (rendez-vous compte), et j’ai évité de justesse une averse en rentrant chez moi. J’en viens même à me demander si le soleil ne  se couchera pas dans une heure ou deux, au moment où ma mère commencera à faire sa grande soupe pour réchauffer nos petits corps et coeurs meurtris par le froid. Alors moi je dis non : non au temps pourri début septembre. L’automne c’est le 21 septembre, alors laissez-nous en profiter. Merde.

Laissez-moi vous expliquer : d’habitude, je ne suis pas sur mon ordi à plus de quatres heures et demie du matin, en train de déblatérer à une vitesse (ma foi impressionnante) sur ce qui me passe par la tête. C’est juste que je lisais Il Etait Une Fois Sur Le Web en écoutant Africa de Toto, et de par une étrange suite d’idées dans mon cerveau, je me suis dit : « Eh tiens, si je faisais un nouveau blog ? »

Nouveau, oui, car il faut savoir, cher nouveau et tout frais lecteur, que j’ai beaucoup de blogs, ce qui n’est pas peu dire. Si tu es gentil, c’est à dire que tu veux bien me laisser une partie de ton temps (qui de toutes façons est perdu pour nous tous), je te donnerai tous les liens. Une autre fois. Là, je cherche ce dont je pourrais bien parler…

De ma crève, tiens. Cette chose que je me tiens depuis une semaine environ, et qui prend un malin plaisir à me suivre et à me faire des blagues – du genre « Eeeh, regarde, je m’en vais ! Tu es libre, et je te remercie de m’avoir hébergée, charmante hôtesse ! …. EH NOON J’T’AI EUE BLAAAAH « , et qui repart de plus belle – bâtarde. Là, par exemple, je vais arrêter de taper pendant une minute et me moucher, aller prendre un advil et une lisopaïne, puis revenir en maudissant ma mère qui a pris la crème apaisante à base de goyave (bah oui, se moucher ça irrite) (pourquoi la goyave ? Apparemment, parce que ça apaise, ahah).

Aaaaah, je respire. Par le nez, je veux dire. Ne riez pas, ces jours-ci c’est devenu pour moi le but à atteindre dans ma quête du bonheur.

Bon, sinon… Mh ? Je crois que je vais aller me coucher, ouais.

La prochaine fois, la contrefaçon.