Dans la catégorie « je me parle à moi même », je me fais souvent la réflexion que je devrais fermer ma grande bouche. Le plus souvent, c’est parce que je me surprends en train de chantonner – yahourter – pire, chanter à pleins poumons avec toutes les paroles des chansons que je déteste. Exemple : She Don’t Wanna Man d’Asher Roth (dont j’ignorais le nom jusqu’à cet article, maintenant je peux mettre un nom sur l’objet de ma haine, youpi), évidemment, mais aussi Je Sais Pas Jouer de Pierpoljak (ou un truc comme ça), Liberta de Pep’s (bête noire de mes soirées où celui qui s’occupe de la musique n’est pas sain d’esprit), mais aussi tout Tryo, Da Silva, Kaolin, et autre chanson française, nouvelle chanson française, nouvelle nouvelle chanson française, et en fait beaucoup de trucs français (y en a aussi des américains ou des anglais, je vous rassure ; bien que les anglais ont indéniablement moins de trucs pourris) dont j’ai oublié le nom et qui me sortent par les oreilles.

Non pas que je sois raciste, loin de là ; je n’aime tout simplement pas la chanson française. C’est niais, ça manque de sueur et de testostérone, ça dégouline de partout, et en plus c’est en français, et j’ai tendance à détester les paroles en français (je vous expliquerai pourquoi dans un prochain article). Et puis, j’aime pas cette musique. Question de goûts, je suppose. Et il n’y a qu’un français pour faire ce genre de musique.

Non pas que je déteste tout ce qui sort de la bouche et de la guitare d’un français ; je généralise, faut pas déconner. Il y a quelques chansons de Tryo que j’aime bien, certes ; certains groupes de rock français sont très appréciables (si on va chercher dans les vieux du moins, Dionysos, Louise Attaque et consorts sont par exemple très bons dans leur genre), et j’aime généralement beaucoup ceux qui chantent en anglais (du moins si leur accent et leur syntaxe sont corrects, ce qui n’est pas toujours le cas). Bon, par contre, j’aime vraiment pas Kaolin et Da Silva. Beurk.

Tout ça pour dire quoi : pour dire que quoi qu’il arrive, il suffit que je n’aime pas une chanson pour

1 – Qu’elle passe une fois/heure à la radio

2 – Et/ou que je tombe dessus à chaque fois que je l’allume (la radio)

3 – Que je finisse par l’entendre tellement que je connais les paroles par coeur sans même m’en rendre compte

4 – Que dès que j’en entends les premières notes, j’ai beau éteindre le poste, elle s’incruste dans ma tête pendant en moyenne 5h durant lesquelles je la chante à tue-tête.

Et là, j’ai envie de balancer mon cerveau par la fenêtre, mais j’en ai encore besoin pour écrire une lettre de menaces au Mouv’ (vous moquez pas, c’est la seule radio à peu près correcte que je capte dans ma salle de bains le matin). Cruel world.

Bon, pour finir sur une meilleure note, une française, pour une fois, plutôt cool, Izia (Higelin, la fille de Jacques Higelin, eh ouais !) :

Click&listen

Sur ce, bonne écoute et bonne aprem.

J’avais écrit (presque fini) un article sur le fait que je suis poursuivie par la loi de Murphy (si vous savez pas ce que c’est, cliquez vite, ignorants) mais Windows ayant fait une mise à jour,  l’ordi a redémarré tout seul alors que j’étais dans l’entrée en train de dire à ma pote Marina « entre, prend un truc dans le frigo et assieds-toi, j’en ai pour deux secondes à finir un… – tioudoudoudoum (musique de fermeture de Windows) – … Eeet meeerde. » Et si ça, c’est pas un putain d’exemple de ma guigne (et une ironie très drôle, avec du recul, en tous cas d’après Marina), dites-moi ce que je peux en dire d’autre pour me consoler.

Comme j’ai dit à Marina (toujours elle) : « Tu vois, Je Suis Une Légende ? Bah si le H1N1 ou un autre truc décimait l’humanité, avec ma chance, ça ferait la même chose : pour une fois que je chope pas un virus, tous les autres crèvent ! »

Pour la peine, j’ai la flemme de dire autre chose.

Laissez-moi vous expliquer : d’habitude, je ne suis pas sur mon ordi à plus de quatres heures et demie du matin, en train de déblatérer à une vitesse (ma foi impressionnante) sur ce qui me passe par la tête. C’est juste que je lisais Il Etait Une Fois Sur Le Web en écoutant Africa de Toto, et de par une étrange suite d’idées dans mon cerveau, je me suis dit : « Eh tiens, si je faisais un nouveau blog ? »

Nouveau, oui, car il faut savoir, cher nouveau et tout frais lecteur, que j’ai beaucoup de blogs, ce qui n’est pas peu dire. Si tu es gentil, c’est à dire que tu veux bien me laisser une partie de ton temps (qui de toutes façons est perdu pour nous tous), je te donnerai tous les liens. Une autre fois. Là, je cherche ce dont je pourrais bien parler…

De ma crève, tiens. Cette chose que je me tiens depuis une semaine environ, et qui prend un malin plaisir à me suivre et à me faire des blagues – du genre « Eeeh, regarde, je m’en vais ! Tu es libre, et je te remercie de m’avoir hébergée, charmante hôtesse ! …. EH NOON J’T’AI EUE BLAAAAH « , et qui repart de plus belle – bâtarde. Là, par exemple, je vais arrêter de taper pendant une minute et me moucher, aller prendre un advil et une lisopaïne, puis revenir en maudissant ma mère qui a pris la crème apaisante à base de goyave (bah oui, se moucher ça irrite) (pourquoi la goyave ? Apparemment, parce que ça apaise, ahah).

Aaaaah, je respire. Par le nez, je veux dire. Ne riez pas, ces jours-ci c’est devenu pour moi le but à atteindre dans ma quête du bonheur.

Bon, sinon… Mh ? Je crois que je vais aller me coucher, ouais.

La prochaine fois, la contrefaçon.